Les vacances d'Hélène, loin des soucis du monde.
Salut les copains!
Je sais, longtemps que je n'ai pas posté, mais j'ai été bien occupée par mes vacances remplies de bons moments en famille et entre copains.
La raison pour laquelle je vous écris aujourd'hui, c'est parce que j'ai décidé qu'il fallait que je m'occupe de cet article avant mon anniversaire. Oui, mon anniversaire, vous savez, bientôt, là, il ne faut pas l'oublier.
J'écris aussi parce que j'ai mal partout et je ne peux pas décoller du canapé. C'est parfait vous me direz, Vanessa est en train de me préparer un thé. J'ai fait du poney hier et j'ai mal partout du coup. Je vous raconterai, mais ne brûlons pas les étapes.
Mes vacances, c'était d'abord le Québec. Un départ plus que foireux puisque j'ai loupé mon train pour Montréal.
Pourquoi, me direz-vous? C'est une autre histoire, qui commence avec une ampoule que je me suis faite en randonnant avec Joe et les enfants dans le parc naturel Heinz (si vous regardez les photos du post précédent). Ampoule qui s'est infectée et qui m'a mise sous antibiotique pendant 15 jours. Je vais donc pour la seconde fois chez le médecin aux Etats-Unis, et je demande bien sûr s'il y a contre-indication avec l'alcool, ou quelqu'autre substance d'intérêt. On me dit "non".
Le soir avant de prendre mon train donc, je fais la fête avec mes copains de Philly, les habituels Ophélia, Mo, et Eric et puis aussi Clo, la petite Française rencontrée en prison. Je bois un peu.
Bon, pour la faire courte, épisode honteux qui comprend un risotto aux champignons cuisiné pour moi par un chef et une nuit très courte avec beaucoup de rebondissements dans mon estomac et dans ma bouche, et un réveil qui n'a pas été mis, j'ai loupé mon train.
Mais j'en ai attrapé un autre. Oui, tout ça pour ça. Je suis arrivée à New York, puis à Montréal, puis à Rouyn-Noranda, le tout après 26h de voyage. J'étais contente d'arriver. J'ai passé une super semaine avec Québec et Christian, et la famille de Québec, et même si j'ai envie de vous raconter, au fond je n'ai pas trop envie, parce que c'était juste trop bon et trop à moi.
Le Québec, c'était aussi l'étrange mélange de se sentir un peu plus loin et un peu plus près de la maison, dans un décor américain où tout est écrit en français. Où les gens sont fiers et conservateurs de leur culture, mais où la culture américo-canadienne est omniprésente et s'insinue dans tous les coins (le meilleur exemple à mon sens, la chaîne de restaurant PFK, plus connue sous le nom de KFC, mais qui au Québec s'appelle Poulet Frit Kentucky).
Je vous montre quand même quelques photos:
La famille de Québec, mes nouveaux cousin québecois.
Attention, traversée d'orignal
Moi au volant de "la" van.
Les loups du refuge Pageau
Les bébés ratons laveurs du refuge
Bébé ours noir
A la cueillette aux bleuets
En remontant la rivière en canoë, un barrage de castors
A la pêche
Sur un pont suspendu, dans le parc national d'Aiguebelle
Après ça, j'ai repris la route pour faire Rouyn-Seattle, 30h de voyage: 1 voiture, 1 bus, 3 avions. Des paysages fantastiques en survolant Vancouver.
Et puis je suis arrivée, j'ai retrouvé mes monstres et leurs grands-parents, que j'aime beaucoup. J'ai vu un peu de Seattle, une ville qui je le sens bien mérite d'être explorée bien plus en détail.
Intéressant de se retrouver au pays des orques, ça m'a un peu replongée dans une époque que j'avais un peu oubliée.
A Seattle, j'ai mangé, j'ai bu, j'ai vu un zoo, un aquarium, et puis des copains. C'était chouette. Bien de retrouver les monstres aussi, à qui j'ai manqué, qui commencent à se rendre compte que je pars bientôt.
A Seattle, j'ai entendu que la côte Est était frappée par un tremblement de terre. J'étais partagée entre jalousie de ne pas l'avoir senti et un peu d'inquiétude pour les copains.
Catching rainbows...
Dans la montagne, aux environs de Seattle
Coolest kid on the block
Les gentils O'Haras
Le Space Noodle de Seattle
Le fameux monorail
Le marché au poisson et son lanceur professionel.
Une giraffe. Oui, oui. Absolument.
Et puis après quatre jours, déjà l'heure de reprendre la route. Nous partons pour Long Beach, un peu plus au Sud dans l'Etat de Washington. Une maison sur l'océan, des bons moments en famille en perspective.
Hier j'ai eu la chance de faire une balade à cheval sur la plage. J'étais seule avec une fille de mon âge qui travaillait au ranch, et je pense sincèrement que c'était la meilleure balade que j'ai pu faire jusque là. Sur une balade supposée durer deux heures, elle n'a duré qu'une heure et demi, pour la simple raison que nos chevaux étaient au galop la plupart du temps.
Je ne pense pas avoir jamais galopé aussi vite. Mon cheval, Amigo, était juste surexcité par la vue des centaines d'oiseaux et dizaines de pélicans dans la brume épaisse du matin sur la plage. Il galopait comme une forcené juste pour aller leur faire peur et tremper un peu dans l'océan.
En me baladant j'ai également vu des empreintes d'ours noir sur la plage: une découverte à la fois fascinante et toujours un peu inconfortable.
Le point fort de ma balade, cependant, c'est que j'ai vu un gros oiseau qui volait au-dessus de nous et de nos chevaux, et je pensais savoir de quoi il s'agissait, mais je n'ai pas osé le dire. Après avoir vérifié, c'était bien un aigle chauve, l'emblème des Etats-Unis, qui fut un temps une espèce en voie de disparition mais qui a été sauvé et s'est bien réintégré depuis.
Toujours est-il que cet aigle immense volait très proche de nous, faisant des piqués dans l'eau pour attraper des poissons, puis remontant brusquement vers les hauteurs. Il a disparu après quelques minutes, puis est réapparu, juste pour faire un piqué juste à côté de moi, et laisser tomber une de ses longues plumes à ma portée. Je peux vous dire que j'ai été vraiment touchée par le geste, et impressionnée par l'oiseau. J'ai la plume. Je vous la montrerai si vous êtes sages.
Nuées d'oiseaux sur l'océan
Le hot tub de la maison
Cerf-volant sur la plage
Louise au billard
Louise à la plage
Joe et Larry sur la plage abandonnée
Vanessa à la longue vue, à l'observatoire de Lewis & Clark (là où ils ont touché l'autre bout du continent)
Le phare de Cape Disappointment
Un hot dog en forme de pieuvre. Toi aussi essaye à la maison.
C'est à peu près tout pour le moment, je vous réécrirai après mon anniversaire, mais je voudrais juste dire que l'ouragan Irene me fait super peur et qu'il y a tous mes copains qui sont là-dessous en ce moment, et que j'espère que tout le monde va bien.
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